Comme vous l’avez sans doute également remarqué, ça fait quelques semaines que c’est la folie dans nos marchés.
Les prix augmentent à vu d’œil et les commerçants, en majorité des dames, ne savent plus où donner de la tête.
On parle ici aussi bien des produits locaux, que des produits importés.
Le bol de maïs qu’on pouvait encore acheter à 500fr il y a peu d’années, frôle aujourd’hui les 1000fr, pareil pour le gari .
La bouteille de 1,5 L d’huile vendue en vrac à 1000fr il y a quelques mois, est maintenant à 1500fr.
Selon les producteurs agricoles, cela s’explique par le manque de pluie durant l’année dernière; ils ont donc eut beaucoup de difficultés à produire et les récoltes étaient assez justes.
En ce qui concerne les produits importées, la flambée des prix serait dûe à l’augmentation des coûts de frêt.
D’une part, pour nous qui sommes dans la restauration, ceci représente une difficulté énorme car les coûts de nos créations dépendent étroitement de ces prix là, surtout qu’on essaie d’avoir des prix raisonnables afin que le plus de personnes possible puissent s’offrir nos produits ou nos services.
D’autre part, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population Togolaise se retrouve fortement menaçée si on considère le pouvoir d’achat du citoyen lamda sachant que le salaire minimum ne s’élève qu’à 35.000 francs et on ne parle même pas encore de la crise covid.
Nous Togolais, devrions-nous être inquiets?
Que disent les autorités compétentes par rapport à ce phénomène?
Quelle système d’entraide pourrait-on adopter et qui serait efficace pour aider le plus de personnes possible?
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